Dans une interview accordée à nos confrères de Motor1 France, Bernard Ollivier vient de préciser qu’Alpine entrait dans la dernière ligne droite avant la production des modèles définitifs. Actuellement, les prototypes accumulent les kilomètres afin de réaliser les traditionnels tests d’endurance mais les « bases » du modèle sont bien arrêtées. Quelles bases, justement ? Du côté des caractéristiques techniques, le Directeur Général d’Alpine reste encore très discret. Il précise néanmoins que l’équipe a particulièrement travaillé sur la légèreté du modèle et sur la fluidité du design. Pas question, donc, d’ajouter des ailerons saillants. Tout le travail aérodynamique sera réalisé discrètement, principalement grâce au soubassement. En outre, le caractère fonctionnel du véhicule a été soigné afin de rendre l’utilisation de la « barquette » possible au quotidien.
Alpine, marque premium
Bernard Ollivier précise également qu’Alpine vise un positionnement premium au sens « germanique » du terme pour sa nouvelle sportive. C’est le plus gros challenge pour la marque française selon l’aveu même du Directeur d’Alpine. Il faut tant choisir efficacement les matériaux utilisés que soigner leurs ajustements. En outre, plus question de se passer de climatisation et de direction assistée comme sur le modèle originel, évidemment. Surtout si l’on vise un positionnement tarifaire oscillant entre 55.000 et 70.000$ (soit entre 50.000 et 62.000€) a également précisé Bernard Ollivier. Comme annoncé, la version définitive de la « barquette » ne sera pas dévoilée à l’occasion du salon de Paris. Alpine préfère lui consacrer un évènement spécifique qui devrait se tenir mi-janvier. En fonction du succès commercial du modèle, Alpine pourrait également dévoiler une version GT4 taillée pour la compétition. Mais pas avant 2018.
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