Ferrari a beau se tenir à distance des luttes de masse et se concentrer sur une production limitée, le mythique constructeur italien n’en évolue pas au-delà des considérations écologiques. L’idée que de nombreuses villes pourraient interdire leur accès aux modèles incapables d’évoluer temporairement en mode « zéro émission » n’arrange pas les affaires de Ferrari. D’autant plus que Londres, ville de super-car par excellence, a déjà annoncé son intention d’appliquer cette nouvelle mesure d’ici 2025. Demain donc…
Batterie en chevron
Ferrari ne réservera donc plus, à l’avenir, les chaines cinématiques hybrides à ses seuls modèles porte-drapeau. Les modèles plus accessibles, comme la future Dino, devraient également en profiter. Histoire de veiller à la bonne intégration des batteries, Ferrari travaille actuellement à l’élaboration d’une nouvelle plateforme. Selon nos confrères d’Autocar, qui auraient eu l’occasion d’étudier les plans déposés par Ferrari pour breveter leur technologie, cette structure spécifique devrait permettre d’intégrer des petites cellules de batteries de forme cylindrique dans une structure très fine, en forme de chevron. Technique qui permettrait à la fois de stocker les batteries au plus près du sol mais tout en permettant de conserver des sièges implantés le plus bas possible et en laissant assez de place pour la transmission des modèles à moteur avant.
Plateforme modulaire
La plateforme sur laquelle travaille actuellement Ferrari devrait effectivement être modulaire et accepter différentes architectures mécaniques. Elle comprendrait une structure centrale identique (intégrant les batteries), une sorte de cockpit standardisé, sur laquelle des superstructures avant et arrière spécifiques pourraient être arrimées en fonction de l’architecture mécanique (moteur avant ou central arrière) du modèle. Une sorte de plateforme MQB à la sauce super-car, en quelque sorte…
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