Installer 200 kg de batteries dans une supercar, cela change tout de suite la répartition du poids et cela a des incidences sur son comportement au point de « détruite son ADN ». Ou alors, il faut utiliser des matériaux ultralégers qui impliquent de gros coûts de développement. Partant de ce double constat, Maurizio Reggiani, le directeur R&D de Lamborghini, ne songe pas à hybrider ses coupés et cabriolets. Il était suivi en cela par le futur ex-patron Stephan Winkelmann. Par contre, dans un SUV comme l'Urus, la donne est différente.
En plus du V8
L’Urus doit arriver en 2018 avec un V8 biturbo de 218 ch. Le 100 % thermique reste la priorité du constructeur italien. Mais le SUV sera conçu de manière à pouvoir facilement s’adapter à l’implantation d’un module hybride et donc du moteur électrique et de ses batteries. Car le surpoids est moins gênant grâce à son coffre dont une partie de l’espace peut servir à stocker les batteries. Cela nécessite moins de développement et d’adaptations. De plus, cela perturbera moins l’attitude du SUV.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!