Jusqu’à présent, la marque italienne avait tenu des propos plutôt ambivalents au sujet des motorisations plus vertes et la nécessité d’y passer un jour. En effet, en 2013, le patron de la marque, Harald Wester, avait expliqué que les véhicules électriques étaient des non-sens complets expliquant que la production totale de CO2 pour ce genre de véhicule (production, utilisation, recyclage) est bien supérieur à celui d’une automobile thermique conventionnelle, même à moteur V8.
L’électrique pas adapté
Ce qui n’est pas faux, il faut bien l’avouer. L’homme avec d’ailleurs indiqué à l’époque que « si nous voulons une solution réaliste, il faut que les régulateurs soient honnêtes dans la façon dont ils calculent les émissions. Et les voitures électriques ne sont absolument pas une réponse valable ».
Normes strictes
Cela dit, les normes constamment resserrées vont tout de même obliger les constructeurs – et surtout les plus émetteurs de CO2 – a trouver des solutions. Et l’hybridation en fait naturellement partie. Y compris pour Maserati désormais. Et c’est bien ce que le patron européen de la marque, Giulio Pastore, a expliqué : « nous devons le faire. Il n’y a pas de choix. Et dans certains pays où ce genre de voiture est encouragé fiscalement, ce sera un succès. Il y a une demande réelle ». L’homme a aussi tenu à rassurer les clients en ajoutant que « il n’y aurait pas de sacrifice des performances ». Logique.
Plusieurs modèles
Dans cette optique, Maserati va décliner plusieurs modèles hybrides à partir des voitures existantes. Certes, la future Alfieri n’y aura pas droit, mais on attend que les Quattroporte, GranTusimo, GranCabrio, Ghibli et le future SUV Levante passent à l’hybridation. Tout simplement parce qu’il faudra satisfaire aux normes dès 2020.
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