Ces dernières semaines (et ces derniers mois), nous avons été tellement assaillis par les teasers de la nouvelle Classe S que nous en oublierions presque que Mercedes avait encore quelque chose à révéler. Heureusement, la montagne de nouveautés reste impressionnante. Une accumulation qui se cache surtout sous la peau, car on ne peut pas parler de révolution du design. Et pas uniquement par rapport à la génération précédente. La différence avec la Classe E, qui a récemment fait peau neuve, est plutôt subtile.
Plus spacieuse et plus agile
Dans son communiqué de presse, Mercedes fait à peine trois courts paragraphes sur le design extérieur de la nouvelle Classe S, mais ce qu’il faut savoir, c’est que la berline de luxe a encore grandi. Un allongement de 54 mm en choisissant la version à empattement court (pour un total de 5179 mm), le S à empattement long s’étend sur 34 mm. Les deux versions sont plus larges de 55 mm, tandis que l’empattement a augmenté de pas moins de 71 mm (51 mm pour la version longue). Bon pour l’espace intérieur, mais mauvais pour la maniabilité...
... ...on pourrait le croire ! Mais la nouvelle Classe S a encore un atout dans sa manche : quatre roues directrices (en option) avec un angle de braquage pouvant atteindre 10 degrés sur l’essieu arrière, ce qui réduit le rayon de braquage de 1,9 m ! Ce qui doit donner une bonne maniabilité à basse vitesse et stabilité à haute vitesse, également grâce à la suspension active sur 48 volts qui élimine les mouvements de roulis. Avec la suspension pneumatique, la suspension peut pencher le côté de la carrosserie jusqu’à 80 mm si une collision imminente est détectée, réduisant ainsi l’impact du choc sur les occupants.
Toute seule
Cette détection se fait grâce aux différents capteurs radar qui équipent la Classe S et qui, avec les caméras, permettent au vaisseau amiral de Mercedes de franchir une étape supplémentaire en termes de conduite autonome. Dès que la réglementation le permettra, la classe S devrait pouvoir conduire de manière autonome jusqu’au niveau 3 dans certaines conditions de circulation, sans que le conducteur n’ait à intervenir à certains intervalles. En détournant son attention de la circulation et en laissant la voiture faire le travail, on s’approche donc de la conduite automatisée. La Classe S peut également se rendre de manière autonome dans un parking... dès qu’il y en aura d’équipés de l’indispensable infrastructure AVP associée.
Package exhaustif
Parmi les autres innovations intéressantes, citons l’affichage tête haute qui transforme le pare-brise en une scène de réalité augmentée, les coussins chauffants des sièges arrière et les 19 moteurs électriques des sièges avant pour trouver le support parfait. On peut aussi pointer les phares à lumière numérique qui peuvent diviser la lumière sur 2,6 millions de pixels individuels pour séparer encore plus précisément les véhicules venant en sens inverse en feux de route ou même pour projeter des symboles sur la chaussée pour avertir du danger.
Les moteurs
La nouvelle Mercedes Classe S est initialement disponible avec un moteur de trois litres à essence et un Diesel, chacun avec deux niveaux de puissance différents :
- S 450 4MATIC : 3,0 essence, 367 ch, 500 Nm, 0-100 en 5,1 s, 178-215 g CO2/km (WLTP).
- S 500 4MATIC : 3,0 essence, 435 ch, 520 Nm, 0-100 en 4,9 s, 181-216 g CO2/km
- S 350 d : 3,0 diesel, 286 ch, 600 Nm, 0-100 en 6,4 s (4MATIC : 6,2 s), 169-211 g CO2/km
- S 400 d 4MATIC : 3,0 diesel, 330 ch, 700 Nm, 0-100 en 5,4 s, 175-211 g CO2/km
Il sera suivi par un V8 hybride léger et un hybride rechargeable qui devraient atteindre une autonomie électrique totale d’environ 100 km. Et bien sûr les versions AMG. La nouvelle Mercedes Classe S peut être commandée dès ce mois-ci et sera disponible chez les concessionnaires à la fin de cette année. Les prix seront annoncés lors du lancement.
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