Nouveau modèle / MV Agusta F4Z : une première moto pour Zagato

Une grande première pour le carrossier Zagato, il a travaillé sur un projet moto avec MV Agusta. Cette marque de motos sportives de haut raffinement est revenue au devant de la scène au début des années 2000. Son passé en compétition (75 titres mondiaux, dont de nombreux avec la légende Giacomi Agostini) est perpétué dans des machines sans compromis, même si la marque s’ouvre peu à peu à d’autres segments plus porteurs (trail sportif).

Pour un Japonais

Mais quelle autre marque (à part Ducati) pouvait se lier à Zagato, dernier carrossier indépendant – et toujours propriété des héritiers de son fondateur – pour créer sans doute l’une des machines les plus empreintes de distinction à l’italienne ? C’est en tout cas un collectionneur japonais, amoureux des voitures transformées par Zagato et de motos italiennes qui eut l’idée de combiner ses deux.

Alu carbone

Le projet a abouti à cette F4Z, sur base du modèle phare de la gamme, la F4 (4 cylindres, 1000 cc, +/- 200 ch). L’habillage en aluminium et carbone ne ressemble à rien d’autre, ce qui est peu étonnant venant de Zagato. Certaines pièces ont dû être repensées et/ou adaptées. Bien entendu, la moto reste parfaitement exploitable. Distinction oblige, personne ne parle du prix…

MV Agusta

La gamme actuelle de MV Agusta repose sur deux plateformes, une pour ses modèles à 4 cylindres, l’autre pour ses motos à trois cylindres. Ses moteurs s’échelonnent de 675 cc à 1100 cc. Le modèle le plus puissant, la F4 RC atteint 212 ch.  Depuis peu la marque a suscité l’intérêt de Mercedes, devenu propriétaire d’une part importante des parts, mais les dernières rumeurs font état d’une collaboration loin d’être au beau fixe…

Zagato

Depuis les origines de la carrosserie fondée par Ugo Zagato en 1919, le terrain d’expression de ses artisans concernait essentiellement le monde des sportives ou roadsters 2 portes/2 places. Cette MV Agusta F4Z est donc perçue, en quelque sorte, comme une digression dans le milieu des passionnés, mais aussi une preuve d’ouverture d’esprit qui, peut-être, donnera des idées à d’éventuels autres collectionneurs fortunés. En tout cas, un joli coup de pub pour les deux enseignes italiennes.