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Essai détaillé / Mercedes CLE 200 Cabriolet: Das Dolce Vita

Rédigé par Laurent Blairon le

La classe naturelle de la nouvelle CLE cabriolet voudrait qu’elle s’exprime, dans l’idéal, avec 6 cylindres sous le capot. Mue par le petit 2 litres à 4 cylindres, elle laisse frisson et noblesse mécaniques sur le bas-côté, mais vous le rend en douceur et sobriété. Texte : Laurent Blairon | Photos : Jonathan Godin

  • Avis Rédaction 15.35 /20

Le comportement de la CLE 200 Cabriolet est à son image: relaxant et soigné. Parfait pour flâner sur le bitume car l’aiguille du compte-tours franchit rarement les 2000 tr/min. Le schéma des suspensions est très classique de la famille Classe C, à savoir un essieu à quatre bras par roue à l’avant et cinq bras par roue à l’arrière. D’office proposée en finition AMG Line (sauf CLE 180), l’assiette de la voiture est plus basse de 15 mm et des réglages de suspensions sont légèrement plus rigoureux, mais très loin de toute radicalité sportive. Notre CLE d’essai reposait sur des jantes optionnelles de 20’’ (907 ou 2.150,70 € selon modèle). Un choix esthétique avant tout, mais discutable. Par rapport aux 19’’ d’origine, l’empreinte au sol ne change pas (largeur des pneus de 245 à l’avant et 275 mm à l’arrière), cependant les gommes s’affinent encore un peu, passant de 40 à 35 à l’avant et de 35 à 30 à l’arrière, ce qui ternit le filtrage. Dommage, notre voiture n’était pas équipée du Dynamic Body control (1.089 €) qui régule en permanence l’amortissement, à chacune des roues, avec pour effet de minimiser les variations d’assiette. Nous le conseillons vivement, cela compense l’impossibilité d’équiper la CLE Cabriolet de la suspension pneumatique (pourtant disponible sur la Classe C). Heureusement, la voiture est pourvue d’origine du Dynamic Select proposant quatre modes de conduite (Eco, Comfort, Sport et Individual). 
Nous avons constamment roulé à l’air libre. Premier constat rassurant, la CLE Cab’ profite d’une excellente rigidité structurelle. Aucun gémissement de torsion, que ce soit dans le mobilier ou l’encadrement de pare-brise. Elle épouse admirablement bien les routes et brille surtout par une stabilité remarquable. La CLE Cabriolet accepte gentiment des rythmes plus soutenus sur routes tortueuses, profitant de sa nature propulsive et d’une direction– dont la démultiplication est plus directe que celle de la précédente Classe C Cabriolet – qui donne le sourire. Mais c’est évident: elle n’est pas assez tranchante pour exciter les sportifs. De toute façon, on n’a aucune envie de se battre avec le volant, on évolue efficacement tout en économisant les mouvements et la force des bras. Les limites (sous-virages) sont suffisamment loin pour adopter un rythme touristico-sportif efficace. Un léger regret tout de même:  celui de ne pouvoir profiter de l’option roues arrière directrices (apparemment réservée au CLE Coupé et au Cabriolet AMG 53 4Matic+), pas vraiment pour attaquer plus sèchement les courbes, mais plutôt pour jouir d’un rayon de braquage un peu moins péniche.  
Si cela se rafraîchit, ce cabrio bourgeois jouit d’un équipement capable d’entretenir un microclimat printanier dans la zone habitable. Les sièges chauffants, bien sûr (943,80 €, avec fonction clim’), mais également le volant (435,60 €, en pack hiver avec le lave-glace chauffant), et puis cette fameuse écharpe de chaleur (Airscarf) aux vertus magiques… à condition de déployer l’Aircap (sinon, le tourbillon de vent extirpe la chaleur soufflée dans votre nuque). À propos de l’Aircap, nous n’étions pas forcément pressés de l’utiliser. Depuis toujours, sur les Mercedes qui en jouissent, les deux éléments (becquet de pare-brise et coupe-vent arrière) qui le composent brisent le charme de la ligne. Ensuite, parce qu’il n’est pas toujours très efficace. Jusqu’à 90-100 km/h, oui, il élimine les turbulences de l’habitacle, surtout aux places arrière. Au-delà, la nature redevient plus forte… et vous oblige presque à porter des protections auditives sur de longs parcours. En outre, toujours en fonction de la vitesse, il génère plus de nuisances sonores, un sifflement régulier qui peut, dans certains cas, agacer. Bref, à voir selon les circonstances. Précisions que nous disposions, en plus, d’un coupe-vent classique (387,20 €), rangé dans le coffre. Un accessoire qui, face à l’Aircap et au standing de la CLE, paraît trop contraignant (il condamne les places arrière et est agaçant à installer) et inutile, sauf si on est certain de toujours rouler à deux. 
De toute façon, que l’on habite en Californie (pour se protéger du soleil de plomb et profiter de la clim’) ou en Belgique (de la pluie et du frais), le pourcentage de kilomètres roulés à l’ombre de la capote reste plus important que celui passé à ciel ouvert. Et ça tombe bien, la toile de la CLE est de grande qualité. Non seulement pour l’insonorisation de sa structure multicouche, mais aussi pour son ajustement précis à la carrosserie, avec un minimum de nuisances sonores et l’impossibilité pour l’eau de pénétrer dans l’habitacle, même un jour de pluie à vitesse bien lancée.  
On l’a dit plus haut, la performance pure est une notion qui ne colle pas à l’esprit paisible de la CLE 200 Cabriolet. Cela dit, quand on écrase l’accélérateur, il vaut mieux avoir la casquette bien vissée sur le front car avec un chrono officiel de 7,4 s sur le 0 à 100 km/h, cette CLE n’est pas une lambine. Et la belle décapotable ne rendra les armes qu’à plus de 250 km/h compteur (236 réels). Le seul regret concerne le caractère. Sa discrétion et sa fluidité forment des atouts au quotidien et sur le long terme, mais il se passe d’une pointe de griserie, de hargne. La boîte automatique à neuf rapports est réglée pour la souplesse, pas l’agressivité. L’apport du moteur électrique sert avant tout à la consommation et au confort. Pour autant, sans jamais générer une conduite effortless comme disent les Anglais (sans effort) digne d’un cabrio de très grande classe. Pour cela, il faut envisager le 6-cylindres de la CLE 450.

Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz CLE

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