La puissance asiatique dans le domaine de la production de batteries est devenue hégémonique. Or, le transport des batteries fabriquées en Asie vers l'Europe est aussi très coûteux et c'est pour cela que des usines sont construites en Europe comme pour Samsung, LG Chem ou le chinois CATL. Ce dernier va d'ailleurs construire des batteries en Allemagne pour BMW qui est son principal client. Pour le gouvernement allemand, c'est un signal fort qui nécessite une réaction un peu protectionniste. L'Allemagne a fait savoir qu'elle voulait travailler avec les autres états européens pour monter une sorte d'Airbus de la batterie. Une coopération qui pourrait contrabalancer la puissance asiatique et dans laquelle l'Allemagne voudrait investir 1 milliard d'euros.
Trop tard ?
Jusqu'il y a peu, les Allemands ne voyaient pas l'utilité d'une telle coopération et de la nécessité de produire européen en Europe. Daimler a d'ailleurs fermé son usine en 2014 en raison du manque de demande à cette époque. Mais entre-temps, le marché a changé : presque toutes les marques ont un véhicule électrique en production ou en développement, de sorte que la demande de batteries a explosé ces dernières années. Dès lors, si l'Europe ne veut pas devenir dépendante de l'Asie et lui reverser une part significative de ses gains – la batterie est l'élément le plus cher dans un véhicule électrique –, il est assentiel q'une production européenne soit lancée rapidement sachant que ça prendra du temps de reprendre des parts de marché aux pays asiatiques. De toute façon, si cet accord ne donne lieu à rien, il y a de fortes chances pour que l'Allemagne perde sa position de leader dans le secteur de l'industrie automobile ...
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