N’aurait-on pas tiré les leçons du Dieselgate ? C’est la question que se pose l’organisation Transport & Environnement à l’origine de la révélation du scandale. Selon l’organisme, il y aurait au total 43 millions de voitures concernées dans le monde par la triche aux émissions, des véhicules qui rejettent deux à trois fois plus d’oxydes d’azote que les limites autorisées écrivent nos confrères du Soir qui ont publié un article sur le sujet.
10 millions seulement
Or, selon Transport & Environnement, seulement 10 millions de véhicules auraient fait l’objet de modifications. Notons que cela est surtout dû au fait que pas mal d’États ne rendent pas la procédure de rappel obligatoire, comme en Belgique d’ailleurs. Du coup, l’organisme indique que vu la lenteur du processus, il faudra encore visiblement 2 ans pour que les mises à jour soient effectives sur la totalité des véhicules. Transport & Environnement pointe aussi du doigt dans ce dossier le manque de coopération entre les États et notamment le fait qu’il n’existe aucune base de données européenne qui permettrait de faciliter les choses. Le taux de mises à jour dépend aussi très fortement des zones géographiques. Ainsi, le taux de correction atteint 83 % dans les pays d’Europe occidentale, mais seulement 55 % pour l’Europe centrale et orientale. Les rappels sont aussi variables d’une marque à l’autre : si Volkswagen a presque rappelé tous ses véhicules sans exception comme Mercedes (92 % des Vito), Opel stagne à 12 % des Zafira incriminés et Audi à 30 % pour ses A6.
Bientôt l’Europe en maître
Il se trouve que les choses changeront dès septembre 2020. Certes, cela ne concernera que les véhicules neufs immatriculés après cette échéance, mais la Commission européenne aura le pouvoir de contrôler les véhicules sur la route et pourra obliger à des rappels européens.
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