La fermeture des aéroports est un coup dur, voire fatal, pour les loueurs de voitures. Et le confinement avec ses limitations de voyage empêche tout rattrapage dans les gares, les hôtels et pour les autres besoins. Dès lors, le secteur de la location court terme est en difficulté. Hertz, selon The Wall Street Journal, prépare sa demande de mise en faillite, incapable de rembourses ses dettes s’élevant à près de 17 milliards de dollars. Un montant considérable lié notamment à la gestion du parc automobile de centaines de milliers de véhicules bien souvent… loués en leasing. Il faut donc payer leurs loyers (responsables pour 13,4 milliards $ de la dette ?) sans recettes pour compenser ces coûts. En avril, le loueur a déjà dû licencier 10.000 collaborateurs en Amérique du Nord.
Les autres
Avis Budget est également dans l’expectative du déconfinement et d’une aide – à présent utopique – du gouvernement américain, sans quoi elle pourrait rapidement suivre sa concurrente vers le chemin de la banqueroute. Europcar, basée en France, aurait un peu plus de temps devant elle. Notamment parce qu’elle possède une grande partie de sa flotte. De plus, elle a pu compter sur un soutien du gouvernement français qui s’est porté garant à 90 % d’un prêt de 220 millions d’euros. Quoi qu’il en soit, l’interdiction de voyager et la limitation des déplacements, voire une défiance pour tout ce qui est « partagé » par peur de contagion, risquent d’impacter ce secteur pendant plusieurs mois. De plus, les loueurs ou leurs créanciers pourraient inonder le marché de l’occasion avec une partie de la flotte, vendue à bas prix, pour renflouer les caisses ou récupérer une partie de la somme due.
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