La fermeture des showrooms et salles de vente dans le secteur automobile depuis le 18 mars et une activité réservée aux réparations urgentes pour certaines catégories de personnes handicapent fortement le secteur automobile, comme d’autres à l’instar de l’horeca, par exemple. Traxio, la Fédération de la mobilité (distribution, vente et réparation automobiles) a estimé que la crise sanitaire et le confinement coûtent 3,7 milliards d’euros chaque semaine au secteur. Ce montant reprend les pertes des ventes, entretiens et réparation tant pour les voitures de tourisme que pour les utilitaires et les pneus. Il faut aussi sans doute s’attendre à des pertes pour les vendeurs d’accessoires et les car-washes également fermés suite à la pandémie du Covid-19.
Reprise partielle
Le confinement jusqu’au 3 mai 2020 devrait coûter jusqu’à 34 milliards d’euros, soit 20 % du chiffre d’affaires annuel total. Le « déconfinement » annoncé à partir du 4 mai ne sera toutefois que progressif. Il est donc possible que d’ici la fin mai, les pertes accumulées par l’ensemble du secteur s’approchent des 40 milliards €, voire les dépassent. Et ce malgré les primes des régions. Ainsi, en Région wallonne, la prime unique de 5000 € concerne également, depuis peu, le commerce et la réparation d’automobiles. À Bruxelles et en Flandre, une prime de nuisance de 4000 € ainsi que la prime compensatoire en Flandre, liée à la perte du chiffre d’affaires et au nombre de jours de fermeture, doivent également permettre aux gérants et exploitants de parer au plus pressé.
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