Dans son plan « Track22 », qui détaille les grandes lignes de la stratégie de la marque britannique pour les six prochaines années, McLaren l’a annoncé officiellement : 50% de sa production sera hybride d’ici 2022. Dans le même temps, McLaren a également annoncé étudier la possibilité d’offrir une descendante à son modèle le plus radical, la P1, totalement sevrée du sans-plomb. Le développement de ce prototype continue. Récemment, Mark Vinnels, le responsable du développement de McLaren, a insisté sur l’intérêt de s’orienter vers cette solution technique selon nos confrères d’Autocar. « En termes d’ingénierie, les voitures électriques sont magnifiques » a-t-il confié, tout en admettant que « l’autonomie et le caractère viscéralement moins engageant pour le conducteur » restaient actuellement encore problématiques.
Une question de densité
Autre problème, selon Mark Vinnels : les fournisseurs de batterie planchent activement à améliorer la densité énergétique des futurs modules. Or, si cela permet d’augmenter le rayon d’action, c’est surtout des batteries avec une meilleure densité de puissance que McLaren rechercherait afin de pouvoir jouir des performances plus explosives. Dans le même temps, Mark Vinnels précise que si l’on augmente sensiblement la densité de puissance des batteries, leur refroidissement devient nettement plus problématique. Il semble néanmoins rester confiant quant à la possibilité de proposer une super-sportive 100% électrique d’ici 2023. Partenaire technique de la Formule E, McLaren Applied Technology planche en effet au développement d’une nouvelle génération de batterie qui permettra de couvrir toute la distance de la course sans devoir changer de voiture, à mi-course, comme c’est le cas actuellement. Une technologie bienvenue à bord de la future McLaren zéro émission…
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