Modèle Toyota C-HR 2018

Lancé en 2017, l’original C-HR (pour Coupé High Rider) a été restylé en 2019. Et depuis début 2022, la marque japonaise l’équipe d’un système d’infodivertissement plus réactif et davantage connecté. À bord, l’ambiance est également originale et les matériaux sont globalement de bonne qualité. Et, contrairement à ce que laisse craindre le pavillon tombant vers l’arrière, la garde au toit est très correcte au second rang, y compris pour les adultes. L’habitabilité est également honnête, mais les portes arrière aux petites vitres et à la ceinture de caisse relevée donnent par contre un sentiment de confinement aux passagers. Et la découpe de la poupe réduit pratiquement à néant la visibilité vers l’arrière, rendant la caméra de recul indispensable. Autre regret: le volume du coffre est limité.

Le CH-R est uniquement disponible en hybride. Deux variantes sont proposées: l’une avec un moteur 1,8 litre à essence, l’autre (nettement plus dynamique…) avec un 2 litres; ces deux blocs étant bien sûr associés à un moteur électrique. La batterie n’est pas rechargeable sur une prise de courant et n’offre donc qu’une faible autonomie (2 km environ) en mode électrique. Mais elle se recharge très vite en roulant et le rendement énergétique est donc intéressant. Côté comportement, ce Toyota CH-R (traction uniquement) se montre assez dynamique, sans que cela ne nuise au confort, qui est très satisfaisant.

Le look du modèle est tellement original qu’il en devient presque «clivant»: on aime ou on déteste. Mais au-delà de cela, le CH-R peut compter sur de nombreuses qualités, notamment en matière de comportement routier, de confort et de qualité perçue.