Le tribunal de Tokyo a donc rejeté sans véritable surprise la demande de remise en liberté des avocats de Carlos Ghosn. La première comparution du patron a eu lieu mardi, le 8 janvier 2019. Il n’aura donc pas fallu attendre longtemps pour être fixé.
Des risques
Relativement laconique, le communiqué notifie donc le refus, mais ne le motive pas. Ou pas vraiment. Tout au plus le juge a fait état pendant la séance de risques de fuite et d’altération des preuves. Pour rappel, Carlos Ghosn est soupçonné d’avoir caché au fisc japonais une partie de sa rémunération tandis que, plus récemment, il est aussi accusé d’avoir fait couvrir par Nissan « des pertes sur des investissements personnels » au moment de la crise d’octobre 2008. Après presque 60 jours d’emprisonnement, Ghosn reste déterminé et clame son innocence. « Je suis faussement accusé et détenu de manière injuste » a-t-il déclaré. Le procès ne devrait pas avoir lieu avant plusieurs mois.
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