Le groupe Volkswagen a indiqué dans un communiqué que l’entreprise prendrait à sa charge les majorations d’impôts relatifs aux émissions CO2 qui seraient réclamées aux propriétaires de véhicules concernés par la triche aux émissions de CO2. En effet, il semble évident que de nombreuses primes d’état accordées à certains véhicules du groupe n’étaient en réalité pas dues puisque leurs émissions de CO2 étaient plus élevées qu’annoncées.
800.000
En Europe, ce ne sont pas moins de 800.000 véhicules qui sont concernés. Dans une lettre adressée aux ministres des finances de l’Union, Matthias Müller a demandé que la facturation des taxes supplémentaires à la charge des propriétairs soient adressées directement à Volkswagen. De quoi encore plomber plus les finances du groupe. Certains analystes estiment en effet que cette nouvelle affaire pourrait coûter jusqu’à 35 milliards d’euros à Volkswagen. Pour faire face à cela, Volkswagen a déjà annoncé un plan d’économies de 1 milliard d’euros, des coupes que les puissants syndicats ont déjà contesté, un position annonciatrice d’une prochaine bataille interne avec la direction.
Un crise mal gérée
Jusqu’à présent, législateurs, régulateurs, investisseurs et clients jugent très durement la façon dont le scandale est géré par Volkswagen. L’affaire prend beaucoup trop de temps tandis que l’entreprise a déjà perdu un tiers de sa capitalisation boursière. « Volkswagen ne gère pas correctement le scandale » indiquait Mary Nichols, patronne de la California Air Resources Board qui enquête aux Etats-Unis sur Volkswagen. Et elle a ajouté qu’il s’agissait là de « la plus grande violation directe des lois jamais découverte. Il s’agit d’un problème grave qui va certainement conduire à des sanctions très importantes ».
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