La série noire continue chez Takata. Le scandale des airbags défectueux, qui serait lié à 13 décès sur le globe, s’accentue. Juste après que Honda ait annoncé la mort de deux personnes en Malaisie suite à l’explosion inopinée d’airbags défectueux, l’agence de sécurité routière américaine (NHTSA) vient de préciser que près de 40 millions d’airbags supplémentaires, en plus des 28,5 millions déjà recensés, devront être réparés dans les trois prochaines années. Rien qu’aux Etats-Unis… Au total, Takata devrait réparer plus de 100 millions d’airbags dans le monde. Si ni Takata, ni les constructeurs ni les autorités n’ont pu, jusqu’ici, exactement déterminer les causes de ces mortels dysfonctionnements, une combinaison de trois facteurs pourrait en être à l’origine : un agent chimique incapable d’absorber l’humidité ambiante (nitrate d’ammonium), des conditions climatiques extrêmes et une conception inadéquate du système pyrotechnique.
Réparation trop lentes
Pour faire face à ce scandale, Takata a déjà commencé les réparations. A l’heure actuelle, 8,2 millions d’airbags ont déjà été modifiés aux Etats-Unis. Mais les autorités exigent que Takata accélère la cadence. « Nous ne sommes absolument pas satisfaits du taux de réparation pour les rappels déjà en cours » a précisé l’administrateur de la NHTSA, Mark Rosekind. Face à ce rappel massif, et compte tenu des amendes record déjà infligées (200 millions de dollars rien qu’aux Etats-Unis), Takata pourrait ne pas se relever… Le porte-parole de la marque nippone a communiqué à l’agence américaine Bloomsberg estimer le coût total de l’opération à près de 21 milliards de dollars.
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