Audi, via la voix de son CEO Rupert Stadler, a déclaré hier que la marque « allait continuer ses investissements sur de nouvelles technologies pour accroître sa position concurrentielle sur le marché ». Concrètement, cela signifie 3 milliards d’euros d’investissements, dont la moitié pour les deux sites de production allemands d’Ingolstadt et Neckarsulm (le site bruxellois n’est pas mentionné dans le communiqué). Cela passe aussi par le recrutement d’experts dans les domaines des nouvelles technologies de motorisations et numériques (Audi a récemment acquis des parts dans le cartographe HERE pour 850 millions d’euros) et par l’élargissement de la gamme.
Q2 confirmé
Dans cette stratégie, le petit SUV Q2 est donc bel et bien confirmé pour 2016, ainsi que le successeur du Q5, qui devrait concerner un gros face-lift de ce best-seller d’un segment dont l’expansion ne fléchit pas. L’offensive de nouveaux produits annonce également que d’ici 2020, la gamme de la marque aux anneaux comptera pas moins de 60 modèles.
Énergies alternatives
« Une part significative de nos investissements concernera les énergies alternatives » a encore déclaré Rupert Stadler. Ce qui signifie que l’électrification de la gamme continuera pour déboucher dès 2018 sur toute une gamme de véhicules électriques de nouvelle génération. Le communiqué ne fait aucune allusion au Diesel, ce qui sous-entend évidemment que le groupe entend se réorienter et se départir de l’image un peu monoculture Diesel dont il s’est pourtant fait le défenseur depuis des lustres. Changement de cap amorcé, donc…
Redressement
L’offensive se double d’une volonté d’optimiser les coûts et de redéfinir les priorités. C’est ainsi par exemple que le Board vient d’entériner la décision de postposer d’un an la construction d’une nouvelle soufflerie aérodynamique.
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