Le groupe français Bolloré vient de mettre un terme officiel à la vente de ses voitures électriques à destination des particuliers. Il faut dire que, dans les faits, ces modèles destinés à l’origine aux flottes de voitures partagées comme le service Autolib’ à Paris, ne séduisent plus grand monde… Si Bolloré a réussi à en vendre un peu moins de mille à des particuliers l’an dernier, les ventes se sont écroulées en 2017. Depuis le début de l’année, le groupe français n’en aurait vendu que… 12 alors que le marché de la voiture électrique a sensiblement décollé dans le même temps. À titre de comparaison, Renault a écoulé plus de 5.000 Zoé dans l’Hexagone depuis janvier.
Plus compétitif
« Quand nous nous sommes lancés, nous étions presque seuls. Maintenant, toutes les marques fabriquent des voitures électriques, et nous ne sommes pas compétitifs face aux grands constructeurs » : ce sont les mots choisis par le PDG du groupe, Vincent Bolloré, pour expliquer cette décision. Il faut dire que si la technologie de « batterie chaude » utilisées par les voitures du groupe Bolloré convient aux voitures partagées qui restent en permanence branchées à leur borne quand elles sont inutilisées, elle s’avère assez contraignante pour une utilisation particulière. Cette batterie lithium-polymère se décharge, en effet, rapidement à l’arrêt pour conserver sa température interne. Bolloré n’arrête toutefois pas entièrement la production de voitures électriques. Le groupe recentre ses activités vers les services liés à l’auto-partage. Reste également à savoir si Citroën va conserver sa e-Méhari, clone technique de la Blue Summer de Bolloré, encore longtemps au catalogue.
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