Selon la Fédération allemande des concessionnaires, la ZDK (Zentralverbands Deutsches Kraftfahrzeuggewerbe), il y a 300.000 voitures Diesel Euro 5 d’occasion qui attendent d’être vendues outre-Rhin. À un prix moyen de 15.000 €, cela fait près de 4,5 milliards d’euros d’immobilisés sur les parkings des concessions. Depuis le scandale du Dieselgate, elles sont de plus en plus difficiles à vendre. En juin 2016, elles devaient attendre 80 jours en moyenne avant de trouver preneur. En juin 2017, la durée est passée à 95 jours ! La ZDK pointe « l’angoisse des consommateurs » depuis que le gazole automobile est mis au pilori.
Dépréciation
Les propriétaires actuels veulent se débarrasser au plus vite de leur Diesel, de peur de ne plus pouvoir les utiliser suite aux menaces de nombreuses villes allemandes de le bannir. De plus, ils craignent aussi une baisse de valeur à la revente. Un phénomène déjà constaté avec une chute de la valeur résiduelle allant de 5 % à 30 % selon les modèles. Ce qui pose aussi problème pour les sociétés de leasing qui avaient calculé le loyer sur base de la valeur théorique de revente. Un phénomène qu’on pourrait également connaître chez nous. D’autant qu’après Anvers, Bruxelles va limiter en 2018 l’accès à son territoire aux véhicules Diesel les plus récents uniquement. Sans parler des restrictions en France et aux Pays-Bas.
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