Contrairement à l’Allemagne, le passage en atelier n’est pas obligatoire en Belgique pour corriger le système truqueur des Volkswagen, Audi, Porsche, Seat et Škoda découvert lors du Dieselgate. Mais il est vivement recommandé, notamment pour obtenir le certificat qui pourra servir à une vente en seconde main par la suite. L’importateur D’Ieteren a pu prévenir 95 % des clients concernés via courrier (2 lettres et 1 rappel le cas échéant) depuis avril 2016.
170.000 en ordre
Sur les 300.000 véhicules équipés de ce logiciel actuellement en circulation en Belgique, 170.000 ont bénéficié de l’adaptation adéquate. Une opération entièrement prise en charge par le constructeur, mais qui, en Belgique, demande quand même la bonne volonté du propriétaire du véhicule pour passer à l’atelier. Car à ce jour, rien n’oblige un propriétaire concerné de procéder à l’adaptation. D’Ieteren se montre néanmoins satisfait. La société indique en effet dans Le Soir que « pour une opération sur base volontaire, cela avance plutôt bien ». Il est notamment proposé aux clients concernés de profiter de l’entretien annuel pour procéder à l’adaption du logiciel, afin de minimiser la perte de temps pour le client.
Oui mais non
De son côté, Test-Achats ne semble pas satisfait de la vitesse de progression des rappels. L’association de consommateurs avance qu’il y a donc encore 130.000 véhicules « tricheurs » en circulation chez nous. Elle pointe aussi du doigt la solution choisie et son manque de transparence. À ses yeux, ce n’est pas suffisant. L’importateur rappelle toutefois que « les procédures de rappel ont été préalablement approuvées par l’Agence fédérale allemande de l’automobile (KBA) ».
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