Un nouveau chapitre s’ouvre dans la saga du Dieselgate. Après l’histoire très médiatisée de Volkswagen, les aveux de Mitsubishi et les malfaçons de Suzuki, c’est au tour de Nissan d’être pointé du doigt. Les autorités coréennes attaquent le géant japonais en justice pour falsification des émissions polluantes du Qashqai Diesel. Le gouvernement a d’ailleurs pris les devants avant même l’ouverture d’une enquête, par l’interdiction de la vente du véhicule concerné dans le pays. Plus tôt, il avait déjà exigé le rappel de plusieurs centaines de voitures, ainsi qu’une amende de 250.000 €. Des mesures drastiques qui interviennent à la suite d’une enquête menée en décembre 2015, sur 20 véhicules Diesel, suite à l’affaire Volkswagen.
Nissan dément mais étudie les solutions
Nissan dément les propos tenus par les autorités coréennes. Il nie toutes formes de tricherie dans la publication de données ou dans l’utilisation de dispositifs permettant de truquer les résultats. Il affirme que son Qashqai a été homologué selon les règles en vigueur dans le pays et par ailleurs certifié par le gouvernement sud-coréen. Nissan reste néanmoins ouvert à la discussion. Il analyse par ailleurs les conclusions du rapport des autorités coréennes et se dit prêt à apporter des améliorations techniques nécessaires en vue de réduire les rejets polluants de son Qashqai. Voilà qui noirci encore un peu plus la planète automobile…
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