Dans moins d’un an, le Royaume-Uni sortira de l’Union Européenne. Cette sortie inquiète depuis de longs mois les constructeurs présents sur l’île. Et, aujourd’hui, même s’ils n’ont pas encore annoncé leurs intentions de rester ou non sur le territoire britannique, ils laissent quand même l’impression de réduire quelque peu leurs investissements.
Situation incertaine
Ces constructeurs sont bien sûr ceux qui produisent au Royaume-Uni. Parmi eux, il y a notamment Honda, Nissan, Toyota et le groupe BMW (Mini et Rolls-Royce). Cela dit, d’après l'Association des constructeurs et des vendeurs d'automobiles (SMMT), les investissements ont toutefois atteint la somme de 394 millions d’euros au premier semestre 2018. Cette somme reste conséquente et regroupe les investissements dans de nouveaux équipements, de nouvelles usines ou encore dans de nouvelles lignes de production. Mais, par rapport à 2017, ces investissements ont été réduits de moitié. Personne ne sait ce que cela signifie concrètement. Mais, sans union douanière claire, il se dit que Honda et Toyota pourraient bien délocaliser. Le groupe BMW, pour sa part, laisse entendre que ses usines de Goodwood (Rolls-Royce) et d’Oxford (Mini) ne fermeraient pas leurs portes... à condition que le Brexit se présente avec quelques facilités pour les constructeurs.
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