Le décret anti-immigration de Donald Trump fait bondir la plupart des constructeurs américains. Le dernier à s’être manifesté n’est autre que Ford. Par le biais de Mark Fields, son président, le constructeur a tenu à rappeler quelles étaient ses valeurs à ses employés et, indirectement aussi, à l’Administration Trump.
Déclaration forte
Dans une vidéo, Mark Fields a ainsi déclaré : « Le noyau des valeurs de notre entreprise est le respect de tous. Et c'est pourquoi nous ne soutenons et ne soutiendrons aucune politique allant à l'encontre de nos valeurs. De plus, nous sommes fiers de la riche diversité de notre entreprise ici chez nous et à travers le monde. Nous continuerons à travailler pour assurer le bien-être de nos employés en prônant les valeurs de respect et d'intégration au sein du lieu de travail ». Cette déclaration prend encore plus de sens quand on sait que Ford est notamment installé à Dearborn dans le Michigan ; une ville dont la population d'environ 95.000 habitants est composée à 40 % de musulmans selon des estimations. Pour l’heure, enfin, Ford affirme qu’aucun employé de la firme n'aurait été retenu hors du territoire.
Frictions possibles
Du côté de General Motors et de Tesla, on a bien sûr droit au même son de cloche. La direction des ressources humaines de GM a d’ailleurs déclaré : « Chez General Motors, nous estimons et respectons les différences individuelles ». Elon Musk, pour sa part, a dénoncé la décision de Donald Trump sur Twitter. Cela dit, l’homme est un rien embêté. Il a en effet été invité à siéger au « conseil industriel » de Donald Trump. Et ce, tout comme un dénommé... Mark Fields ! Bref, dans les semaines à venir, les tensions risquent d’être palpables.
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