La Turquie, pays à forte industrie automobile, est également une pourvoyeuse de pièces détachées pour les usines automobiles installées en Russie. Or, depuis que la force aérienne turque a abattu un avion de chasse russe à la frontière syrienne le 24 novembre, Moscou a décrété un embargo contre Ankara. Dans ce climat géopolitique tendu, l’industrie automobile doit donc faire face à des problèmes de livraison de pièces et matériaux par défauts d’approvisionnement ou de tracasseries douanières. Ce sont surtout Toyota et Lada (appartenant Renault-Nissan) qui semblent touchés, en particulier dans la région de Saint-Pétersbourg.
Alerte lancée par un vice-gouverneur
Le vice-gouverneur de Saint-Pétersbourg, Sergueï Movtchane aurait prévenu les hautes autorités russes en faisant prévaloir que « si la situation devait se prolonger […], les entreprises seront prochainement contraintes de cesser toute production ». D’ailleurs, une usine Lada a semble-t-il déjà été contrainte de stopper la ligne pendant 5 heures à cause d’une pénurie de serrures pour les portières. Plus globalement, dans un contexte politique tendu, le marché automobile est en pleine déconfiture en Russie avec une baisse de 42 % le mois dernier.
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