Mercedes-Benz, à l’image d’autres entreprises implantées sur le marché chinois, vient de connaître une petite mésaventure dont elle se serait bien passée. En effet, le constructeur a quelque peu froissé la sensibilité des autorités chinoises par le biais d’Instagram. La raison ? Dans l’une de ses publications, la marque à l’étoile a osé citer le dalaï-lama qui est toujours considéré par Pékin comme un « loup en robe de moine », un dangereux « séparatiste » contestant l'appartenance du Tibet au territoire chinois. Gloups !
Boycott évité
L’épigramme du chef spirituel tibétain était le suivant : « Regardez une situation sous tous les angles, vous deviendrez plus ouvert ! ». Ne sachant sans doute pas comment interpréter pareille publication, les autorités chinoises ainsi que la presse d’Etat ont manifesté leur mécontentement. Il n’en a pas fallu plus pour que les dirigeants de Mercedes-Benz présentent leurs excuses en bonne et due forme. Ces excuses ont même été présentées deux fois : une fois platement par le biais d’un communiqué diffusé sur la plateforme chinoise de microblogs Weibo et une seconde fois par le biais d’une lettre d’excuses formelles signée par Dieter Zetsche (le président de Daimler) et Hubertus Troika (le patron des opérations du groupe en Chine) qui a été envoyée à l'ambassadeur de Chine à Berlin. Ces excuses se comprennent : la Chine est le premier marché de Mercedes-Benz ; un marché sur lequel ses ventes ont bondi de 26 % l'an dernier. Avec des excuses officielles, le constructeur devrait logiquement avoir évité le boycott de ses produits.
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