Voilà qui pose question : il y a deux semaines, Michelin annonçait qu’il allait créer 1000 emplois sur son site historique dans le massif central suite à des départs en retraite. La belle affaire, sauf que depuis, le manufacturier a aussi annoncé la fermeture de près de 500 postes sur le même site.
Rassurant
Michelin assure de son côté qu’il ne s’agit pas de licenciements secs, mais simplement de départs volontaires. Des départs non contraints donc, mais que l’entreprise paiera malgré tout puisqu’elle a provisionné 55 millions d’euros pour y faire face. Le groupe explique dans un communiqué que : « Michelin a pris la décision de fermer l’atelier de rechapage poids lourd de son site de La Combaude, sans départ contraint, d’ici fin 2017. Les 330 salariés de l’atelier, dont les 266 opérateurs de production, bénéficieront d’un plan de reclassement interne dans les autres sites industriels clermontois ».
Délocalisation quand même ?
Jusque là, rien à signaler, sauf que Jean-Michel Gilles, secrétaire général de la CGT Michelin ne voit pas la chose du même œil. Il explique en effet que « c’est encore un désengagement de Michelin à Clermont-Ferrand. Il y a 30 ans, on produisait tous types de pneus ici : vélos, agraires, pour le génie civil, etc... Aujourd’hui, il ne reste que les pneus haut de gamme et de compétition ». Affaire à suivre…
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!