Nissan va lâcher du lest en Europe. Le constructeur a annoncé la fermeture de son usine et deux sites annexes de Barcelone (Espagne) qui emploient 3000 personnes. Dans une Espagne durement touchée par le coronavirus, l’usine est paralysée depuis le début du mois malgré le déconfinement à cause d’une grève d’une partie du personnel… Leur avenir s’assombrit définitivement. L’annonce de la fermeture a été durement accueillie par les autorités locales et nationales. La ministre des Affaires étrangères Arancha Gonzalez Laya a déclaré à la radio nationale : « Nous regrettons cette décision de Nissan, de quitter non seulement l’Espagne, mais l’Europe ».
Toujours en Europe
Néanmoins, il n’est pas question pour Nissan de fermer Sunderland au Royaume-Uni. De plus, le constructeur japonais ne va pas complètement quitter notre marché, mais la gamme va se rétrécir. Plus question de citadine (la Micra) et de compactes. Le catalogue européen se focalisera sur les SUV et les modèles électriques. Nissan n’a guère le choix. Son bilan financier est mauvais. Le constructeur doit affronter une perte nette colossale de 671,2 milliards de yens (5,7 milliards d’euros) en 2019-2020. Il doit donc revoir sa stratégie et se réorganiser. Et donc, va réduire ses effectifs, son offre et sa production. La marque va surtout se concentrer sur l’Amérique du Nord, la Chine et le Japon. Elle quitte la Corée du Sud et dans cette optique asiatique, fermera un autre site, en Indonésie. Cela fait aussi partie d’une réorganisation de l’Alliance où les rôles entre Renault, Nissan et Mitsubishi seront répartis en zones géographiques selon le principe du leader/suiveur.
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