Opel perd visiblement toujours de l’argent. C’est en tous cas ce que rapportent l'hebdomadaire allemand Automobilwoche et Reuters qui a encore creusé ses pertes à hauteur de quelques 250 millions d’euros au cours du deuxième trimestre de 2017. Cela dit, il n’y a pas de quoi inquiéter Carlos Tavares, CEO de PSA qui avait tout à fait envisagé cette possibilité. Il avait d’ailleurs déclaré en mai dernier lors d’une assemblée générale que « un certain nombre de bonnes choses ont été réalisées par Opel sous le leadership de General Motors (...) croissance de volume, croissance de chiffre d'affaires, réduction des pertes » et qu’il « il faut aussi reconnaître que les pertes sont encore réelles et elles le seront probablement encore en 2017 ».
Les objectifs
L’homme fort de PSA entend toutefois attendre certains objectifs, comme celui d’atteindre une marge opérationnelle de 2 % d'ici 2020, puis plus de 6 % après 2026. Opel présentera son plan de relance courant novembre. Pour ce faire, il y a déjà eu des évolutions dans l'équipe d'Opel qui restera à dominance germanique. En juin, l’ancien directeur financier, Michael Lohscheller, a pris les rennes de la marque tandis que, début août, deux Français ont été nommés à des postes clés : Rémi Girardon est directeur industriel et Philippe de Rovira, directeur financier. Bref, PSA a l’air de gérer les choses, sachant qu’il faudra attendre les prochaines générations de Corsa et 208 pour voir arriver les vraies économies d’échelle.
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