Proton, le constructeur malaisien propriétaire de Lotus, ne va pas bien. Les problèmes de qualité de ses modèles et les ventes en chute libre font vaciller la société de Selangor. Le conglomérat malaisien DRB-Hicom d’assemblage automobile qui a repris la marque « nationale » en 2012 ne parvient pas à redresser la barre. Dès lors, le gouvernement malaisien y a mis son grain de sel. Tout d’abord en sommant Proton de trouver un partenaire international. Et ensuite, en tenant de contrôler le gouvernail avec une prise de participation.
Sur 15 ans
Ainsi, l’État malaisien a accordé un prêt sur 15 ans de 1,5 milliard de ringgits (325 millions €) dont 1,25 milliards d’actions convertibles préférentielles. Au terme de cette échéance ou, en cas de nécessité dans 5 ans déjà, le gouvernement malaisien pourra transformer ses actions préférentielles en actions standard et devenir ainsi actionnaire principal de Proton pour environ 80 % des parts. DRB-Hicom, actuel actionnaire à 100 %, perdrait ainsi presque totalement le contrôle de la société.
Fermeture d’usine
Cet argent d’origine gouvernementale doit d’abord servir à apurer les dettes contractées par Proton. La Malaise a en outre demandé à son constructeur automobile historique de mettre en place un plan de restructuration, en plus de la recherche d’un partenaire. Le premier effet secondaire de cette réorganisation sera la fermeture du site historique de Shah Alam.
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