L'OPEC (Organisation des pays exportateurs de pétrole) publie chaque année une étude qui met en exergue les prévisions pour les années à venir, tant pour la production que pour les exportations de pétrole. Si l’on en croit ce rapport – sans doute un peu orienté –, il ne faudrait pas s’en faire : l’organisation explique en effet que le baril ne devrait pas dépasser les 100 dollars, même pas en 2040. Et elle assure que les réserves sont suffisantes pour plusieurs décennies encore.
Moins de 40 dollars
Actuellement, le baril de Brent de la mer du nord est à moins de 40 dollars, une valeur très faible, mais qui est due à un niveau de production qui dépasse aujourd’hui la demande. Car il faut se souvenir qu’il n’y a plus que les pays traditionnels d’hier qui exportent du pétrole. Les USA comme la Grande Bretagne sont devenus aussi des producteurs avec les gaz de schiste récupérés grâce au principe de fracturation hydraulique.
Des prix stables
L’OPEC prévoit par ailleurs que les prix faibles actuels du pétrole ne remontent pas de sitôt. Et l’organisme prédit même que le baril de Brent ne dépassera pas les 100 dollars en 2040. Ce qui semble un peu optimise. Car qui peut prédire en effet les jeux géopolitiques qui débouchent parfois sur des catastrophes ? Il paraît du reste évident que ce discours est de nature à calmer les esprits, voire même à freiner le secteur de l’industrie et notamment les constructeurs automobiles qui se tournent de plus en plus vers des énergies alternatives. D’où une certaine peur de l’OPEC, même si le raffinage de carburant n’est jamais l’activité principale d’une raffinerie, plus orientée vers la production de matières plastiques.
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