C’est sur les ondes de RTL que le patron de Renault, Carlos Ghosn, s’est exprimé sur l’affaire des trop hauts taux de pollution relevés sur plusieurs modèles, dont le SUV Captur. Interrogé par le média en marge du forum économique de Davos, l’homme a expliqué que « il n’y a pas eu tromperie. Il n’y a pas de software trompeur. Nos voitures sont toutes homologuées et remplissent les normes ».
La nécessité d’un encadrement
Carlos Ghosn a par ailleurs indiqué que selon lui, il devrait y avoir un cadre plus clair pour savoir ce qui est autorisé ou acceptable et notamment l’écart qui pouvait être toléré entre les normes « laboratoires » et les normes en conditions réelles de circulation. « J'appelle, de mes vœux, à ce que l'on mette quelques règles pour qu'il n'y ait pas de confusion dans l'esprit des consommateurs » a déclaré Ghosn. Et il a jouté que « la richesse la plus importante d'une entreprise comme Renault est la confiance des utilisateurs, et des utilisateurs potentiels. Chaque fois qu'il y a un sujet comme ça il y a un doute. Ce sont des sujets extrêmement compliqués et les gens ne comprennent pas forcément de quoi il s'agit. Il ne faut pas laisser de doute ».
15.000 Captur
On serait toutefois tenté de dire que c’est un peu tard. Car suite aux révélations de la Commission d’enquête du Ministère de l’Ecologie français mené par Ségolène Royal, ce sont 15.000 SUV Captur qui vont devoir rentrer dans les ateliers car ils rejetteraient cinq fois plus d’oxydes d’azote (NOx) que la norme autorisée.
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