Ce n’est pas parce que l’on est à la tête d’une société pétrolière que l’on doit pour autant dire non aux véhicules électriques ou hybrides. Ben van Beurden, le directeur du pétrolier Royal Dutch Shell, vient de le prouver d’une bien belle manière.
Exemples à suivre
Ce grand patron estime en effet qu’il faut savoir montrer l’exemple et vivre avec son temps. Il a donc décidé que sa prochaine voiture de fonction serait un modèle hybride. En septembre prochain, il abandonnera ainsi sa berline Diesel pour une Mercedes-Benz Classe S 500e. Pour rappel, celle-ci s’anime grâce à un bloc essence qui est associé à un moteur électrique rechargeable. Par sa démarche, il compte encourager ses collaborateurs à faire de même. D’ailleurs, il aurait laissé entendre que Shell allait métamorphoser son futur parc automobile. Dès lors, les collaborateurs du groupe pétrolier pourront aussi suivre l’exemple donné par Jessica Uhl, la directrice des finances, qui se déplace en BMW i3 électrique.
Carburant de demain
Cette exemplarité coïncide bien sûr avec le changement de stratégie du groupe. En effet, Shell investit dans les énergies renouvelables depuis un certain temps. Les deux derniers exemples en date ? Le groupe manifeste un certain intérêt pour l’hydrogène. Il a d’ailleurs récemment ouvert deux nouvelles pompes pour ce gaz en Allemagne. Il joue également un rôle clé au sein de Clean Energy Partnership ; un partenariat qui soutient le développement de l’hydrogène comme carburant d’importance à l’avenir. C’est dire si la révolution est en cours... Cela dit, une autre variable rentre aussi en ligne de compte: la fiscalité hollandaise sur les véhicules qui est de plus en plus dure. En clair, cette conversion verte permetrra aussi et surtout de faire de belles économies compte tenu du nombre de voitures concernées.
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