On sait que plusieurs pays d’Asie imposent certaines conditions ou contraintes aux clients qui souhaitent acheter une nouvelle voiture. Comme posséder un garage, par exemple. Mais à Singapour, la politique automobile est poussée à l’extrême ! Comme le pays est très petit, les autorités ont notamment décidé d’imposer dès le début des années 1990 l’obligation de détenir un « Certificate of Entitlement » (CEO) avant de pouvoir mettre une nouvelle voiture sur la route. Tous les mois, les autorités organisent une vente aux enchères pour délivrer un nombre limité (calculé selon divers paramètres) de ces certificats. Les prix atteignent ainsi parfois des records (l’équivalent de 50.000€…) quand la demande dépasse l’offre. Avec ce certificat, on peut alors jouir de sa nouvelle voiture pendant maximum dix ans. Avec cette méthode, en plus d’engranger de juteux montants tous les mois, les autorités sont parvenues à maintenir le taux de croissance du parc automobile. Pour le moment, il était fixé à seulement 0,25% par an.
0% de croissance
Un taux qui va toutefois descendre à 0% dès l’an prochain. Le département chargé de réguler le transport routier de Singapour vient en effet d’annoncer son intention de stopper la croissance du parc à partir de 2018. Le réseau routier actuel est saturé et les capacités de l’étendre sont faibles compte tenu de la superficie du pays. Si l’on souhaite immatriculer une nouvelle voiture, il faudra donc qu’une voiture déjà immatriculée parte à l’exportation ou soit détruite. On soulignera tout de même que cette nouvelle loi ne concernera que les voitures particulières et les motos. Les véhicules utilitaires pourront, quant à eux, continuer à légèrement croître jusqu’en 2021 pour permettre aux entreprises de s’adapter à ces nouvelles règles.
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