C’est donc la moitié des entrepreneurs flamands qui se sont prononcés en faveur d’une taxe kilométrique pour les particuliers. C’est une enquête menée par l’organisation sectorielle Unizo qui explique cette position, à travers les pages de l’hebdomadaire De Zondag.
Moins d’embouteillages, plus d’argent
Le raisonnement des entrepreneurs est le suivant : si taxe kilométrique il y a, elle permettra de réduire les embouteillages et donc les pertes économiques qui y sont liées. Selon l’Unizo : « la Belgique est l'un des pays les plus sensibles aux bouchons en Europe » et que « l'impact de ce phénomène est important pour les entreprises. Au plus il y a de file, au plus les dommages économiques sont conséquents. Ce n'est donc pas illogique que les entrepreneurs puissent soutenir une taxe kilométrique sur les véhicules des particuliers si cela permet de résoudre ou d'atténuer ce problème ». Ce qui est un peu rapide. Car en gros, les entreprises feraient entrave à la libre circulation des personnes pour des retombées économiques dont elles seules bénéficieraient.
Projet pilote
Un peu réducteur, même si l’Unizo ne plaide pas pour une instauration pure et simple. Elle demande en effet un projet pilote qui permettrait d’évaluer la faisabilité ou non de la chose. On pourrait se demander aussi pourquoi l’Unizo n’évoque pas le réseau routier et ses problèmes récurrents en terme d’entretien et d’infrastructure. Car il est clair qu’il faudrait commencer par s’attaquer à ce problème en priorité, puis envisager d’autres solutions si ça ne fonctionne pas.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!