« Nous sommes dans une guerre mondiale du talent » a déclaré Rachel Konrad, la porte-parole du groupe Renault-Nissan. L’Alliance va, en effet, embaucher prochainement pas moins de 300 experts dans le domaine de la connectivité et des services embarqués. « La plupart des recrues seront des ingénieurs avec une expérience en matière de connectivité des véhicules et des services de mobilité. Une catégorie qui comprend l'auto-partage » ont précisé les responsables de l’Alliance. Ces nouvelles recrues se joindront à l’équipe dirigée par Ogi Redzic, un ancien de Nokia, responsable du projet HERE, débauché en janvier dernier par Renault-Nissan.
Unité numérique
Cette annonce du groupe Renault-Nissan constitue le trait saillant d’une lame de fond globale dans l’industrie automobile qui tente de s’adapter pour éviter de perdre pied dans la future bataille qui l’opposera aux géants de l’informatique. La semaine dernière, Porsche a par exemple annoncé la création d’une unité numérique spécialisée dans la recherche de partenariats technologiques. Récemment, Ford avait également mis sur pied une unité baptisée Ford Smart Mobility.
Start-up
Les constructeurs investissent en outre massivement dans les start-up. Comme le rappelle l’hebdomadaire Automotive News Europe dans un sujet consacré à cette tendance, General Motors possède une partie de « Uber » et a acheté le fabricant de logiciel « Cruise Automation », spécialiste de la conduite autonome, en mars dernier. Le groupe français PSA a, quant à lui, investit plus de 110 millions d’euros pour son département mobilité/connectivité et a acquis une participation dans la société d’auto-partage Koolicar. Si vos enfants ne savent pas encore quelle voie suivre pour leurs études, voilà un créneau qui risque d’être porteur encore pendant de longues années !
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