Devenue deuxième marque la plus rentable du groupe Volkswagen, Škoda commence à attiser les convoitises. Selon des informations publiées par l’agence de presse Reuters il y a quelques jours, le groupe Volkswagen envisagerait en effet de facturer davantage l’utilisation des technologies du groupe à Skoda. Mais également de rapatrier une partie de sa production en Allemagne où la main d’œuvre est plus onéreuse qu’en République tchèque. Le « déséquilibre » entre VW et Skoda commencerait en effet à faire grincer des dents en Allemagne. Mais suite à ces informations, la tension semble montrer entre Skoda et sa maison mère également du côté de la République tchèque. Le principal syndicat de Škoda a notamment réagi en précisant qu’un tel cas de figure pourrait se traduire par la perte de 2000 emplois sur les 28.000 que comptent actuellement Škoda en République tchèque. Impensable !
Augmenter la production
La situation a même amené le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka, à recontrer les dirigeants de Škoda. Pour apaiser les tensions, Bernhard Maier, le directeur général de la filiale tchèque du groupe Volkswagen, vient quant à lui de préciser officiellement que Skoda envisageait d’accroître ses effectifs en République tchèque. Et entendait bien continuer à produire sur le sol de sa terre natale ! Il a toutefois confirmé que « Škoda évolue aux limites de sa capacité de production ». Tout en ajoutant qu’« à l’heure actuelle, pour ce qui concerne la demande globale, nous ne pouvons la couvrir à partir de la République tchèque et c’est pourquoi nous recherchons de nouvelles capacités de production ». Tout en précisant que Skoda comptait encore embaucher pour satisfaire la demande qui continue d’augmenter. Pour rappel, en 2016, Skoda avait vendu 1,13 millions de voitures. Un record historique pour la marque.
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