Les constructeurs et les syndicats n’ont pas toujours entretenu des rapports chaleureux. L’histoire étant un éternel recommencement, c’est au tour d’Elon Musk, le big boss de Tesla, de s’en rendre compte. La raison ? L’un de ses employés a voulu convaincre ses collègues d’implanter l’United Auto Workers (UAW), le syndicat automobile américain le plus puissant, chez le constructeur. Inutile de préciser qu’Elon Musk a vu rouge !
Billet d’humeur
Pour tenter de convaincre ses collègues, José Moran, le salarié mécontent, a rédigé un billet d’humeur. Dans celui-ci, il a notamment dénoncé les 40 heures hebdomadaires, les heures supplémentaires obligatoires, les blessures dues à des machines pas assez ergonomiques ou encore les salaires peu élevés. Elon Musk ne s’est bien sûr pas laissé faire et a répondu à chacune des revendications. Le grand patron a aussi précisé que l’UAW cherchait avant tout à mettre un pied chez Tesla.
Réponse cinglante
Ainsi, sur son blog, Elon Musk a expliqué que le nombre d’heures supplémentaires avait décru de 50 % ces douze derniers mois, qu’un salarié travaillait en moyenne 43 heures par semaine et que, grâce aux actions et au bout de 4 ans, un employé gagnait en moyenne entre 70.000 et 100.000 dollars de plus qu’un salarié évoluant chez l’un ou l’autre constructeur américain. Cela dit, Elon Musk reconnaît que des progrès peuvent être accomplis. À la fin de son droit de réponse, le grand patron a promis qu’il organiserait, à la fin de l’année, une fête lorsque la production de Model 3 aura atteint son rythme de croisière. On pourra y savourer des yaourts glacés gratuits et y vivre de grands frissons sur des montagnes russes. Il n’est pas certain que ces réponses et cette fête empêcheront l’UAW de revenir à la charge...
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