Dieter Zetsche, le PDG de Daimler a donc annoncé lors du dernier salon de Genève que, selon lui, une autonomie d’au moins 500 km était une condition absolument nécessaire pour que les véhicules électriques soient compétitifs sur le marché face aux véhicules à moteur thermique.
Raisonnable
Zetsche a indiqué que « cette autonomie est probablement raisonnable. Et il faut donc l’atteindre ». Mais il a aussi ajouté qu’il ne s’agissait pas non plus d’un seuil absolu à partir duquel tous les consommateurs adhèreront à la technologie électrique… « Je ne pense pas qu’il y existe un point à partir duquel tous les consommateurs vont basculer du thermique à l’électrique » a-t-il dit lors d’une table ronde avec plusieurs médias américains.
Par étapes et diminuer le coût
Dieter Zetsche reste donc réaliste et il considère qu’il y aura encore plusieurs étapes à franchir. Et en l’occurrence, l’une des étapes essentielle consistera à réduire le coût des batteries, une nécessité aussi pour que les consommateurs puissent troquer leur voiture thermique contre une électrique. Actuellement, le coût d’un kWh de batterie tourne autour des 155 €, mais selon Dieter Zetsche, il faudrait que ce coût tombe entre 100 et 119 €/kWh pour que la proposition commence à devenir compétitive.
La concurrence accessible émerge
La Chevrolet Bolt qui arrivera cette année sera apparemment l'un des véhicule les moins coûteux pour ce ratio prix/kWh. Il proposera une autonomie de 322 km sur une seule charge. Actuellement les batteries fournies par LG coûtent environ 145 $/kWh a indiqué GM, mais il s’agit d’un arrangement pour que le prix de la voiture puisse être maintenu à 37.500 $. Et il ne faut pas oublier ajoute Zetsche qu’il faut aussi que l’infrastructure se développe… Dieter Zetsche pense par ailleurs que les véhicules hybrides et hybrides rechargeables constitueront aussi une des autres étape vers la voiture toute électrique.
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