Un article du Wall Street Journal met en lumière une pénurie probable de sulfates de nickel, une substance cristalline utilisée dans les batteries des voitures électriques. L’extraction est limitée à quelques mines, notamment dans le Grand Nord canadien, en Russie, en Birmanie et en Nouvelle-Calédonie. Ces mines sont difficiles d’accès d’un point de vue logistique et le sulfate de nickel ne concerne qu’une fraction du minerai. En effet, 70 % du nickel sert à fabriquer de l’acier inoxydable, les 30 % restant sont partagés entre plusieurs utilisations comme les alliages et les cathodes des batteries lithium-ion. Un des éléments clés des voitures électriques est donc en concurrence avec d’autres applications. Ce qui crée des tensions sur le marché, avec des prix volatils au gré de la production mondiale.
Galère indonésienne
Dernièrement, l’Indonésie a indiqué vouloir arrêter l’exportation de son nickel. Ce qui a fait grimper les prix, d’autant que la Chine en demande de plus en plus. De plus, la décision indonésienne va provoquer un déficit de 144.000 tonnes de nickel sur le marché mondial en 2020, sur les 350.000 tonnes nécessaires. En outre, la demande de nickel pour l’industrie automobile pourrait augmenter de 40 % de 5 ans. Il semblerait qu’il existe des solutions alternatives aux sulfates de nickel, développés notamment par les Chinois, mais leur efficacité est parfois mise en doute. De même, les mines explorent de nouvelles technologies pour augmenter la production, sans que le résultat ne soit garanti pour le moment.
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