Synonyme de lignes sculpturales, de moteurs hurlants et de performances détonantes, Ferrari ne craint pas le passage à des voitures 100 % électriques. Au contraire, le constructeur de Maranello est persuadé que ce changement constituera une opportunité de se distinguer encore davantage du reste de la production automobile. Voilà qui tombe à pic en considérant l’arrivée d’un nouveau PDG issu de l’industrie technologique.
Créer des opportunités
Pour John Elkann, président et directeur général par intérim de Ferrari, l’avenir sera riche en opportunités pour le constructeur de voitures de sport italien.
« L'opportunité offerte par l'électrification, l'électronique et d'autres technologies qui deviennent disponibles nous permettra de fabriquer des produits encore plus distincts et uniques. » (J. Elkann)
À l’instar du reste de l’industrie automobile, Ferrari est entrée dans une phase de transition vers la mobilité électrique, ou du moins 0 émission. Une chance de redéfinir son identité sans pour autant renier le passé, avec la volonté de renforcer son statut iconique et exclusif.
Révolution en marche
Ferrari a déjà entamé sa mutation de manière progressive pour faire avaler sa révolution à une clientèle encore majoritairement attachée à l’image de marque traditionnelle du Cheval cabré. En passant à la suralimentation sur ses modèles V8 pour commencer, en proposant un modèle à 4 roues motrices et 4 places – la Ferrari FF puis GTC4 – ou en intronisant l’hybridation sur ses modèles les plus performants – LaFerrari et SF90 Stradale – avant de « descendre » en gamme avec une 296 GTB, équipée d’un V6 suralimenté hybride rechargeable.
Mais avant d’en venir à des modèles exclusivement électriques, Ferrari passera par la case SUV avec le Purosangue. Enfin SUV, les images espions qui circulent sur la toile révèlent davantage un crossover, sorte de GTC4 légèrement surélevée et nantie de portières à l’arrière. Une Ferrari « familiale » qui pourrait constituer le premier modèle 0 émission de la marque après un lancement en versions thermique ou hybride.
En outre, soulignons la maestria de Ferrari dans l’intégration de fonctions électroniques qui rendent la conduite et le pilotage de ses modèles plus faciles, sécurisés et fun, en toute transparence. Un domaine dans lequel le constructeur italien fait office de référence.
>>> Lisez aussi : Rédacteurs sans filtre - Lamborghini et Ferrari électriques, quid de la passion ?
Nouveaux partenariats
Quand on découvre la volonté de Ferrari d’établir de nouveaux partenariats avec des sociétés externes, on comprend mieux le choix du futur PDG, Benedetto Vigna, qui officiait jusqu’alors dans le secteur de l'industrie technologique et qui prendra ses fonctions le 1er septembre 2021.
Parmi ces collaborations, on note l’accord signé avec Yasa, une société britannique spécialisée qui appartient désormais au groupe Daimler. Un exemple appelé à se reproduire à l’avenir.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!