Tata, constructeur indien propriétaire de Jaguar et Land Rover, a décroché un contrat en Inde avec la société d’État ESSL. Cette joint-venture de diverses organisations publiques et du Ministère de l’énergie va acheter 10.000 voitures électriques construites par Tata. Les 500 premiers véhicules, coûtant près de 13.500 dollars chacun, seront livrés dès ce mois de novembre. Le reste en 2018. Cette démarche est une première étape vers un remplacement progressif des voitures de la flotte des services publics.
Plus de thermique en 2030
Le gouvernement indien a l’ambition, compte tenu de la pollution atmosphérique catastrophique dans les grandes villes du pays, d’en finir avec l’essence et le Diesel en 2030. À cette date, plus aucune voiture neuve utilisant un moteur à combustion ne pourra être vendue. Il faudra bien sûr remplacer toute la flotte des sociétés publiques et des fonctionnaires. Cela représente au moins un demi-million de véhicules. Les 10.000 voitures Tata ne sont donc qu’un tout petit premier pas. Néanmoins, il placera le constructeur local à la corde pour une compétition qui s’annoncera acharnée dans les 10 ans à venir.
Gros contrat en vue
Toutefois, Tata n’a pas eu trop de mal à remporter le marché pour l’ESSL puisqu’on ne se bousculait guère au portillon. Les grands constructeurs internationaux se seraient montrés réticents à proposer des offres pour des modèles électriques sur le marché indien. Du moins pour l’instant. D’autant qu’un autre marché public, également dans les cordes de Tata, s’annonce. Et il sera d’une plus grande envergure puisqu’il s’agit de remplacer 100.000 bus et taxis par des véhicules électriques ! Une opportunité sur laquelle des constructeurs chinois pourraient tenter leur chance, malgré les tensions géopolitiques entre les deux pays.
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