Green Propulsion, la société liégeoise qui a notamment conçu la motorisation hybride de l'Imperia GP et des véhicules hybrides, a vu sa faillite prononcée le 12 janvier dernier par le Tribunal du commerce. La spin-off de l’Université de Liège était dans le rouge, à cause notamment des problèmes d'homologation rencontrés par Imperia. La RTBF indique que selon son fondateur Yves Toussaint, la société va se relancer, malgré la faillite. L’éclaircie pourrait venir d’un homme d’affaire liégeois : Laurent Minguet. Cet homme spécialisé en énergie verte y voit une opportunité. L’idée est de profiter des ingénieurs, de l'atelier de haute mécanique et du savoir-faire de Green Propulsion.
Imperia fini ou pas ?
Comme Green Propulsion, Imperia est en redressement judiciaire depuis décembre 2015. Le dépôt de bilan prochain avait d’ailleurs été annoncé par L’Écho et Le Soir. Ce dernier a repris le week-end dernier une information déjà évoquée dans La Meuse en décembre : le possible rachat de la marque par Jean-Paul Rosette, l’homme d’affaires, lui aussi liégeois, qui a reboosté – avec une croissance à 3 chiffres en moins de 2 ans – Carat Duchatelet spécialiste du blindage et rhabillage de voitures très haut de gamme depuis les ateliers de Bressoux. De plus, il a dans son carnet d’adresses des amateurs de belles voitures en Russie, en Asie et au Moyen-Orient. Un atout pour essayer de vendre une sportive originale avec le blason Imperia et la qualité de finition Carat Duchatelet.
La saga du retour d’Imperia
Imperia était l’un des fleurons automobiles belges de la 1re moitié du XXe siècle. La marque disparaissait ensuite en 1958. Le retour d’Imperia avait été amorcé en 2008 avec le rachat du nom par Green Propulsion. En 2010, la société Imperia renaît au Sart-Tilmant. En 2011, un concept hybride Imperia GP était exposé au salon de Bruxelles lors du Dream Cars de 2011 et en 2012, un prototype roulant se lançait à l’assaut de Spa-Francorchamps. Mais depuis, c’était le status quo malgré le prototype exposé sur un stand aux salons bruxellois suivants. La commercialisation initialement prévue en 2013, au prix de 100.000 €, fut repoussée fin 2015 avant la mise en redressement judiciaire en décembre.
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