Trump ne fait pas de mystères quant à sa position climat sceptique. L’homme fort des États-Unis a même prévu de revoir les normes antipollution et de les alléger pour que les travaux à mener soient moins conséquents et donc aussi moins onéreux pour les constructeurs automobiles. Oui, mais voilà : contre toute attente, dix-sept constructeurs automobiles – parmi lesquels Ford, GM, Toyota, Honda ou Volkswagen – ont envoyé une lettre à la Maison Blanche en demandant justement de ne pas adoucir ces normes.
Contre la Californie
La Californie est la première concernée par ces révisions de normes. Il se trouve que l’état le plus peuplé des USA possède ses propres règles en la matière et qu’elles sont plus dures que n’importe où ailleurs. Or, les constructeurs demandent aujourd’hui eux-mêmes – à l’exception de FCA, Fiat-Chrysler, qui cherche déjà des solutions pour combler son retard dans le domaine des véhicules propres – à Trump de ne pas effectuer cette marche en arrière. Ils ont rédigé ensemble une lettre qui a été rendue publique par le New York Times. Dans ce document, les constructeurs exhortent Trump à trouver « un compromis de bon sens », car selon eux, le résultat de l’assouplissement des normes sera la division du marché automobile entre voitures propres et moins propres. Le marché deviendrait alors de ce fait très compliqué à maîtriser en termes de prix et de gammes à proposer.
Des affrontements ?
Les constructeurs pensent aussi que l’acte de Trump pourrait déboucher sur « une longue période d'affrontements en justice et d'instabilité ». Reste à voir comment Trump recevra la chose. La même lettre a été également envoyée au gouverneur de Californie dont les rapports avec Trump sont des plus tendus.
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