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Industrie et économie / L’industrie auto craint un Brexit à la dure

Rédigé par Olivier Duquesne le 19-01-2017

Le syndicat britannique des constructeurs et vendeurs automobiles a réagi au discours de la 1re Ministre britannique Theresa May. La SMMT craint un Brexit mettant en péril l’union douanière.

L’industrie automobile britannique est soutenue par les marques locales mais aussi par des marques étrangères ayant des usines sur le sol du Royaume-Uni. Toutefois, leurs sous-traitants sont parfois situés au sein de l’Union européenne. Dès lors, le discours de la 1re Ministre Theresa May en faveur d’un Brexit dur, hors union douanière mais avec un traité de libre-échange, fait craindre le pire à la SMMT.

Importance de l’union douanière

Le « syndicat » de l’industrie automobile britannique SMMT rappelle que « la reconnaissance par la 1re Ministre de l'importance des dispositions du marché unique pour le secteur de l'automobile est essentielle. » La SMMT continue en indiquant : « Nous avons besoin du gouvernement pour conclure un accord qui inclut la participation à l'union douanière pour continuer à faire du commerce avec l'UE » et de craindre des menaces sur les investissements et « la viabilité de l'industrie » dans le cas contraire.

Relations européennes

Les craintes de la SMMT concernent notamment l’organisation des usines automobiles. Ainsi, 60 % des pièces utilisées dans les implantations britanniques proviennent de sous-traitants installés dans l’Union européenne. De plus, les marques présentes sur le sol britannique sont majoritairement détenues par des groupes étrangers qui veilleront à garder une porte d’entrée au marché de l’U.E. En outre, 10 % des personnes travaillant dans le secteur en Grande-Bretagne sont issues de pays appartenant à l’Union européenne. Compliquer les échanges avec le Continent risque donc d’induire des coûts avec le risque de diminuer les investissements sur l’Île.

Plus chères

 La SMMT a même calculé que le Brexit allait générer 5,3 milliards d’euros de frais douaniers. Même en cas de traité de libre-échange hors union douanière puisque les voitures, produites avec des pièces « étrangères » ne pourront pas entrer dans le cadre d’un tel accord. De plus, sur base d’une taxe douanière de 10 %, le prix des voitures importées pourrait augmenter de 1800 € en moyenne. Ce qui risque de porter préjudice au chiffre d’affaire des revendeurs…

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