Le scandale Mitsubishi prend plus d’ampleur que prévu. Car le patron de la marque, Tetsuro Aikawa, vient d’admettre qu’il y aurait en réalité bien plus que les 4 véhicules identifiés au départ qui seraient concernés par les manipulations des chiffres de consommation. Du coup, les autorités montent un peu partout au créneau. Dont les américaines qui ont exigé des explications.
Chute de l’action
Voilà qui ne va pas aider la société en bourse. Car depuis la première annonce de triche, la valeur boursière à Tokyo du constructeur automobile a déjà presque été divisée par 2 (40% de perte de valeur). A côté des 625.000 « kei cars » (micro-cars japonaises) déjà identifiés, il y aurait aussi peut-être des voitures vendues hors du Japon comme le Pajero et même le Outlander, plus largement répandu chez nous.
Les Américains fâchés
Les autorités américaines ont demandé plus d'informations à Mitsubishi. Ce qui n’est pas de bonne augure. Car chez Mitsubishi, on pense déjà à racheter les véhicules incriminés aux clients lésés pour éviter que l’affaire ne tourne rapidement au scandale VW. Cela dit, Lance Bradley, directeur général de Mitsubishi Royaume-Uni, a déclaré qu’il n’y avait à l’heure actuelle aucune information qui permette de dire que des modèles vendus en Europe étaient concernés par des manipulations.
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