Les propos ont été recueillis par nos confrères du journal économique Les Echos. Dans une interview accordée par le PDG de Nissan, Hiroto Saikawa, ce dernier balaie les rumeurs de coup d’État au sein de l’Alliance. Il précise en substance que « Nissan ne va pas se rejaponiser ! Au contraire, nous avons besoin de nous internationaliser encore plus, et j'y travaille activement ».
L’Alliance est « cruciale »
Pour Hiroto Saikawa, « l'Alliance n'est pas importante, elle est cruciale ! J'ai été, il y a pratiquement vingt ans, parmi ceux qui ont travaillé à la conception même de l'Alliance. J'ai grandi avec elle et, aujourd'hui, je suis persuadé que l'Alliance est un avantage compétitif clef pour nos entreprises. Cela renforce considérablement notre efficacité. Je ne ferai jamais rien qui serait de nature à nuire ou à fragiliser cette structure, bien au contraire. Et vous ne ferez croire à personne que je pourrais chercher à nuire à l'Alliance » a t il expliqué.
Ghosn pas sorti
Enfin, l’homme fort de Nissan se confie aussi sur l’affaire Ghosn : « tout ce que je souhaite, c'est que les administrateurs de Renault aient, eux aussi, accès au dossier complet, aux faits. Je pense que, lorsque ce sera le cas, ils tireront la même conclusion que nous ». Voilà des propos qui visent sans doute aussi à rassurer les investisseurs sur l’avenir de l’Alliance. Elle en aura bien besoin…
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