Carlos Ghosn en prison, les cadavres sortent du placard. Les nouveaux dirigeants de Nissan veulent à tout prix assainir l’entreprise et retrouver la sérénité et la performance. Cela passerait notamment pour un recentrage (japonais ?) et la fin de la politique d’expansion. Un travail nécessaire pour un constructeur en perte de rentabilité et de repères. La stratégie adoptée viserait d’abord à travailler sur les marges plutôt que sur la quantité.
Adiós Datsun
Cette nécessaire réorganisation expliquerait que plusieurs experts, selon les agences de presse, annoncent l’abandon prochain de Datsun. Cette renaissance, voulue par Carlos Ghosn, était destinée aux marchés émergents, notamment pour gonfler les chiffres de vente de l’Alliance afin de devenir numéro 1. Or, la rentabilité des modèles et des sites de production de Datsun n’est pas au rendez-vous. Tout comme celle liée à la politique de Nissan USA de vendre des véhicules bradés aux loueurs pour augmenter les parts de marché. Certes, cela permet de bien se classer dans les ventes, mais les finances ne sont pas aussi florissantes qu’escomptées avec cette stratégie.
Fermetures en Europe
Après le départ d’Infiniti d’Europe de l’Ouest, des usines seraient en sursis sur le Vieux continent. Il s’agirait carrément de la fermeture des usines espagnole et britannique de Nissan. Le site au Royaume-Uni produit énormément de voitures pour le marché européen (450.000 en 2018), dont le Juke. Sa fermeture serait un vrai coup dur. Cette information relayée par les agences de presse a toutefois fait l’objet d’un démenti de Nissan. Cependant, il y a bien des restructurations en piste avec des pertes d’emploi en Europe et ailleurs dans le monde. Enfin, la gamme sera certainement adaptée et certains modèles pourraient disparaître du catalogue de Nissan à l’avenir.
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