Selon la chaîne publique NHK, l'agence de presse Kyodo, mais aussi plusieurs autres médias japonais, Nissan aurait falsifié des documents en sortie d’usine. Selon ces sources, la marque aurait fait croire que des contrôles spéciaux pour les modèles destinés au marché intérieur avaient été effectués par des employés certifiés. Mais ça ne serait pas le cas. Si il était prouvé que les documents ont effectivement été maquillés, cela prouvera de facto que la faute a été intentionnelle.
Enquête ministérielle
Cette information ne proviendrait en outre pas d’une enquête menée par un organe de presse, mais bien pas le Ministère des Transports. La sortie de cette information coïncide avec l’annonce lundi dernier du rappel par Nissan de 1,21 millions de voitures pour procéder à de nouvelles inspections. La marque a d’ailleurs admis que les tests effectués l’avaient été par des personnes non habilitées pour le marché japonais. Hiroto Sakawa, CEO de Nissan, a déclaré qu’il ferait la lumière sur ces pratiques : « quand, où et comment tout cela a commencé, même quelqu'un dans ma position ne peut le dire. Je compte aller personnellement au fond des choses ». A noter que les investisseurs ne semblent pas alarmés par la chose puisque le titre a perdu seulement 1% à la bourse de Tokyo.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!