L’affaire Volkswagen va laisser des traces, pas seulement chez VW, mais dans toute l’industrie automobile sur laquelle le discrédit a été jeté. Si PSA et Opel ont récemment voulu prendre les devants en annonçant leur intention de publier leurs chiffres de consommation réelle, Renault pousse le bouchon un peu plus loin après avoir été mis en cause par une ONG allemande sur les niveaux d’émission de NOx élevés de sa nouvelle Espace.
« Pas les plus performants »
Thierry Bolloré, directeur délégué à la compétitivité de la marque au losange s’est exprimé dans les colonnes du Figaro où il a déclaré que, bien que les moteurs Renault, ne fraudent pas, « ils sont toutefois loin d'être les plus performants en condition réelle d'utilisation, ce qui n’est plus tolérable ». Du coup, le constructeur a décidé d’accélérer ce qu’il nomme « ses investissement pour la contribution à l’environnement ».
50 millions d’euros
Renault va débloquer 50 millions d’euros supplémentaires pour la recherche et son programme de réduction des émissions de NOx (dioxydes d’azote) ». Renault compte notamment avancer à juillet 2016 l’implantation des systèmes de recirculation (EGR) a précisé Thierry Bolloré. A côté de ces 50 millions d’euros, l’Alliance Renault-Nissan compte aussi accélérer son programme d’investissements (1,2 milliards d’euros cette fois) qui vise à mettre sur le marché dès 2017 une nouvelle génération de moteurs pour répondre à la future norme Euro 6d. « Nous voulons répondre à cette norme totalement et ce, dès qu'elles seront en vigueur voire avant » a assuré Thierry Bolloré qui ajoute que si « ce programme était prévu sur cinq ans, il pourrait être resserré d'une à deux années ».
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