Avant la fusion avec PSA pour créer Stellantis, FCA – Fiat Chrysler Automobiles – négociait avec Hon Hai Precision Industry, la maison mère de Foxconn qui assemble l’iPhone pour Apple afin d’établir un partenariat pour produire des véhicules électriques et des véhicules connectés à internet. Cet accord sera unira désormais Stellantis à Hon Pai avec le marché chinois en ligne de mire. Cela suffira-t-il à Stellantis pour rebondir sur le marché chinois ou ouvrira-t-il les portes de l’Europe et des États-Unis à l’entreprise chinoise ?
Supervision chinoise
Déjà détentrice d’un accord avec Fisker et Byton, Hon Pai Precision Industry supervisera la conception, les composants et la gestion de la chaîne d'approvisionnement de l'entreprise commune créée pour l’occasion. L’opération se concrétiserait en deux étapes. La première consisterait à développer un cockpit intelligent et connecté et des services numériques embarqués. La seconde verrait les partenaires concevoir des véhicules électriques – principalement à destination de la Chine – basés sur la plateforme technique et logicielle de Hon Hai. Des modèles électriques qui pourraient profiter de la batterie à l’état solide que le groupe chinois prévoit de commercialiser à l’horizon 2024.
Quelles implications en Europe ?
Cet accord, on l’aura compris, vise avant tout le marché chinois où Stellantis doit impérativement augmenter ses parts de marché pour assurer une croissance au groupe. Mais au-delà de ce marché capital, le partenariat entre le groupe franco-germano-italo-américain et l’entreprise chinoise pourrait déboucher sur une nouvelle offre 100 % électrique en Europe ainsi qu’aux États-Unis.
Rappelons qu’à ce jour, Stellantis ne dispose pas encore d’une véritable plateforme exclusivement dédiée aux véhicules électriques et propose des modèles 100 % électriques basés sur des architectures pouvant également accueillir des motorisations thermiques ou hybrides rechargeables. Pouvoir ajouter à son portefeuille technique une base modulaire pour des véhicules optimisés pour la mobilité électrique ne serait donc pas une mauvaise chose et permettrait de se libérer de la monoculture ex-PSA en matière d’électrification, relativement limitée en termes de débouchés sur les marchés américain et asiatique entre autres.
Source : Bloomberg, Automotive News Europe
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